El último

Voilà, ça fait un an...

On est maintenant rentrés en France, et prêts à affronter de nouvelles aventures moins exotiques mais tout aussi pleines de rebondissements, pole emploi, sécu, réinstallation dans un endroit encore tenu secret (y compris de nous!)...

Rassurez-vous, on a quand même bien profité de ce dernier mois, assez pour avoir encore de belles images plein la tête pour un long moment : on a pu enfin visiter la partie nord, la côte, le paramo (forcément), Otavalo, Ibarra et Papallacata. Ensuite on s'est offert un best of de l'Equateur, en famille, pour faire découvrir ce beau pays, et revoir quelques coins qu'on a aimé. Et puis, surtout, on a pu finir ce qu'on avait entrepris, à savoir le musée de la Moya ; bon, il n'est pas encore inauguré, reste encore quelques petites "retouches", mais c'est les habitants de la communauté qui vont prendre le relai, et c'est très bien comme ça !

Pour le bilan larmoyant, on fera ça en direct, mais ce qui est certain, c'est qu'on a vécu une année incroyable. De découvertes, de richesse, de surprises, de paysages à couper le souffle et de de rencontres qu'on oubliera pas. A ceux qu'on quitte, un abrazo y que les vaya bien, à ceux qu'on retrouve, heu, merci de ne pas nous avoir oubliés...

Allez, une dernière 'carte postale' pour conclure : le nouvel an, en Equateur, c'est fou ! Tout le monde construit son año viejo, des grandes sculptures en papier mâché, qui représentent ce qu'il y a eu de négatif dans l'année. Il y a de tout, politique, personnel,ça va du super héros géant de 6m de haut, à la petite maison bricolée en 5 minutes avec des cartons à chaussure. On passe la soirée dans la rue, on se déguise, on rigole, on va voir ce qu'ont fait les autres... Et à minuit, on crâme tout ! Tout ce qu'on a pas aimé dans l'année, on y met le feu. Ca fait des foyers partout dans les rues, c'est magnifique.

Tout ça pour dire qu'une des choses qui nous manquera certainement, c'est ce don à positiver et cet apétit de vivre, qu'on a appris avec eux, et qu'on espère garder... Là bas, quand on dit qu'on part, les gens demandent "¿ Y cuándo regresas ?" (Et tu reviens quand ?)

A suivre hors ligne !